"Alcools" suivi de "Le Bestiaire" et de "Vitam impendere amori" Guillaume Apollinaire/ Bon état d'usage/ NRF Gallimard/ 1965/ Livre poche
Résumé:
Les vers du "Pont Mirabeau", comme ceux de "La Chanson du mal-aimé" ou de "Zone", tous issus du recueil Alcools ont fait la fortune littéraire d'Apollinaire, et un grand classique de la poésie. Toutefois, ce classicisme ne doit pas faire oublier qu'en son temps ce recueil constitua une véritable révolution poétique : après Rimbaud, Apollinaire transforme toutes les règles d'un lyrisme devenu vieillot à son goût.
En effet, les premiers lecteurs d'« Alcools » (1913), qui faillit s'intituler « Eau-de-vie », furent déconcertés par l'enivrante variété, la liberté et les facettes discordantes de ce recueil exempt de ponctuation, contemporain de l'invention du cubisme et qui s'achève par cette supplication : « Hommes de l'avenir souvenez-vous de moi. » Vers libres ou quatrains réguliers, longues ballades et brèves complaintes, érudition et trivialité, fantaisie et gravité, vieilles légendes et modernisme s'y entrechoquent dans un chaos simultanéiste. En témoignent surtout « Zone », « Cortège » et « Vendémiaire », qui signent l'entrée de la poésie dans le siècle des villes et des machines.
Il faut pouvoir chanter le monde, jusque dans sa réalité la plus crue, mais aussi jusque dans ses progrès les plus récents : la tour Eiffel ("Zone") côtoiera donc les cellules de la prison de la Santé ("À la Santé"). Sur ce modèle se succéderont alors la mort, la fuite du temps et surtout l'amour : tantôt lumineux, tantôt obscur, mais toujours au centre de ces ivresses poétiques. Avec Alcools, Apollinaire deviendra le modèle de tous les poètes à venir, et en particulier des surréalistes.
Mais aussi le chagrin d'amour, l'émoi devant la fuite du temps ("Le Pont Mirabeau), mais aussi la poésie de la vie quotidienne, de la machine et de la ville cosmopolite ("Zone"). Tel est Alcools, recueil qui rassemble des poèmes écrits par Apollinaire de 1898 à 1913. Entre une inspiration élégiaque qui n'est pas sans rappeler Ronsard et une modernité nerveuse annonciatrice du surréalisme imminent, l'ensemble oscille librement, "plein d'un vin trembleur comme une flamme".
Thèmes: littérature française, poésie, poèmes, recueil, modernité, classique, légendes, nature, surréalisme, ville, fuite du temps, chagrin d'amour, vie quotidienne, mort, amour, élégie
Langage : Français
Infos complémentaires:
Editeur: Gallimard NRF
Dimensions: poche
Nb Pages: 190
« Le Bestiaire » illustré par Raoul Dufy
Poids : 180 g
Date : 1965
Etat: Livre en bon état d'usage-correct: marques mineures, bords de couverture jaunis, texte intact et frais. Voir photos
Envoi sous emballage protecteur.
"Alcools" suivi de "Le Bestiaire" et de "Vitam impendere amori" Guillaume Apollinaire/ Bon état d'usage/ NRF Gallimard/ 1965/ Livre poche
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